Grande
capacité... et prix élevé
Côté
prix, hélas, la solution perd de sa superbe : environ 3 500
F pour un modèle interne, et jusqu’à 7 000 F pour
un externe, alors qu’un petit graveur de CD coûte moins
de 1 400 F. Et si l’on compare le coût du Mo stocké,
l’avantage est encore au CD : environ 1 centime, contre
4 pour le DVD...
Bref, le DVD-Ram
est encore loin de s’adresser au grand public !
D’autant que si, sur le papier, les graveurs de DVD
moulinent plus vite – leur taux théorique de transfert
est de 1,3 Mo/s, ou de 2,6 Mo/s sur les modèles 2X –,
le manque d’optimisation des programmes pilotes fait que
certains modèles 1X atteignent tout juste les 600 Ko/s.
Soit trois fois moins qu’un graveur de CD 12X !
Pour un usage
personnel, donc, même un féru de montage vidéo aura intérêt
à attendre que les prix baissent et à s’en tenir au
bon vieux graveur de CD, quitte à jongler avec les
galettes. Pour finir de se convaincre, il faut savoir
qu’une fois la galette extraite de la cartouche de
DVD-Ram, elle n’est que rarement lisible dans un lecteur
de DVD-Rom, et même avec certains lecteurs 10X récents.
L’idéal serait,
bien sûr, un graveur produisant des DVD lisibles par la
plupart des lecteurs, informatiques ou de salon. Or, ce
format existe : le DVD-R. Uniquement développée par
Pioneer, la première générationest arrivée en 1997, au
prix de 120 000 F pour 3,95 Go !
La seconde
tentative faisait à peine mieux : 50 000 F pour 4,7
Go. Cette année, ces graveurs se sont scindés en deux
catégories : les DVD-R (A), réservés aux professionnels
et dont le laser peut écrire sur les supports DVD-Ram ;
et le DVD-R (G), destiné au “grand public” car
compatible avec un plus grand nombre de formats d’écriture.
Malgré cela, ces graveurs ne risquent pas de fréquenter
nos PC de sitôt...
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